Examen officiel : la première épreuve est en cours

Depuis lundi 15 avril, l’épreuve sportive du Baccalauréat (toutes séries confondues) bat son plein sur tout le territoire camerounais. Le Lycée Leclerc, le collège Vogt, et le Lycée d’Etoug-ebe, sont certains des lieux qui abritent les épreuves physique et sportive (EPS). Vitesse, résistance, saut, lancé de poids et gymnastique, les élèves doivent faire face à ces nouveaux défis sportifs, qui sont notés sur un coefficient deux. Ces derniers ont pour choix de prendre trois des cinq épreuves à leurs dispositions. Et c’est avec leurs cartes scolaires en main que les élèves se mettent en rang pour prendre leurs numéros et commencer les épreuves sportives. Pour tous, c’est l’occasion de faire de bon choix. « Pour faire mon choix j’ai regardé parmi les épreuves, ceux qui donnent plus de points pour être assurer d’une bonne note. J’ai entendu dire que la résistance, la vitesse et le saut donnaient plus de point» affirme Arthur, un élève de Tle C. Un avis qui n’est pas partagé par tous. Selon certains, le choix « des épreuves à point » n’a rien avoir avec la décision des élèves. On dit que la résistance est une de ces épreuves mais ils sont peu nombreux ceux qui ont choisi l’endurance. « On n’a pas voulu choisir la résistance parce que c’est trois parfois cinq tours de terrain pour les filles et cinq à dix pour les garçons. Et au regard des chutes et des accidents eu au cours des années précédentes, face à cette épreuve d’endurance, on a préféré éviter ce parcours du combattant » confie Miriame Sandou, élève de Tle A4 espagnol. Pour les juges de ces épreuves, les épreuves se déroulent bien et dans la bonne humeur. « Ils sont tous motivés et je crois que cela est dû au fait que les élèves ne sont plus obligés de faire les cinq épreuves. Et le fait que l’EPS soit maintenant sur un coefficient 2, pousse les filles comme les garçons à donner le maximum et à faire de bon temps dans la course» souligne l’un des juges de l’épreuve vitesse. Au environ de 10h à 11h, c’est avec sourire bien que fatigués que les élèves ont fini avec la première épreuve des examens officiels. « C’est un soulagement qu’on n’ai fini avec l’EPS maintenant l’on doit se consacrer au maximum dans les préparations des épreuves écrites. Ainsi, l’on pourra être prêt dès le début des examens d’ici la fin du mois de mai » confie Merlin Simo, un élève de Tle D.

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