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Affichage des articles du octobre, 2011

Election présidentielle: les résultats connus d'avance

Il est 18 heures passés, vendredi 21 lorsque les résultats sont annoncés aux palais de justice de Yaoundé. Le président sortant Paul Biya, candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), l'emporte avec 77,989% de voix face aux 22 autres candidats. Une annonce qui n'étonne aucun téléspectateur camerounais. "Je ne vois pas pourquoi les résultats devrait me surprendre. C'est plutôt si le président perdait que cela devait être étonnant. Puisque depuis qu'il est au pouvoir ces adversaires devaient déjà connaître leur sort et arrêter de faire des campagnes folkloriques" affirme un passant à l'annonce des résultats. Le calme qui a suivi à l'annonce témoignait de la tension qui existait avant la campagne, pendant et après l'annonce des résultats. "Je ne veux pas jubiler puisque tout le monde connaissait les résultats avant l'annonce. Le président est au pouvoir depuis 1982 donc on n'est déjà fatigué de toujours attendre un

Les modifications au résultat du Probatoire session 2010-2011

Environ quatre mois après la sortie des résultats des examens, les candidats pour l'examen du probatoire font face aux retombés du ministère suite aux erreurs commises à l'office du bac. Une semaine après l'arrêté du ministère de l'enseignement secondaire, une descente à été faite dans différents établissements du Cameroun pour faire sortir les élèves des salles de classe. Ainsi certains élèves, après presque deux mois de cours ont été enlevés de terminales pour être envoyés en premières et vice versa. Selon l'arrêté, environ 80 élèves ayant été admis en classe de terminales lors des résultats du probatoire communiqué en Juin 2011, ont normalement échoués et devraient reprendre la première. Et 69 élèves donc les résultats n'ont pas été favorable suite à cette erreur sont admis en classe de terminales. D’après les personnes rencontrées au ministère, "l'erreur" a été commise au niveau des entêtes des feuilles de composition et que se bouleversement

Les étudiants reprennent les cours

Après quelques jours de vacance et une semaine pour les préinscriptions, les cours sont lancés dans les différentes universités publiques de Yaoundé en ce mois d’octobre. Mallette ou classeur à la main, sac au dos, plus d’un cinquantaine d’étudiants se dirigent vers leurs amphis respectifs. Après plus d'une semaine de préinscription, les cours ont repris et pour les nouveaux, sortis du secondaire, c’est avec appréhension qu’ils entrent dans la salle. «J’ai un peu le trac, parce que je ne sais pas ce qui m’attends. Mon frère dit que la manière de dispenser les cours est différente de ce qu’on a connu au secondaire.» affirme Nelly, une étudiante en faculté des sciences. Dans les alentours des amphis de l’université de Yaoundé I «Ngoa-Ekele» et celui de Yaoundé II «Soa», certains renouent avec les photocopieurs tandis que d’autres font des commentaires sur des professeurs qu’ils ont déjà rencontrés. Pour les vendeurs, c’est l’occasion de se faire de l’argent. Certains étudiants de 2è

L'étau se resserre pour les candidats et les électeurs

Sillonnant les villes du Cameroun, attirant l'attention des camerounais avec le klaxon des voitures et moto ou avec des haut parleurs, et des panneaux publicitaires ou affiches installés le long des routes des villes et quartiers. A deux jours des élections présidentielle, les 23 candidats redoublent d'efforts pour rallier un maximum d'électeurs à leurs causes."Depuis que les élections, on commencé je n’entends que cela. A la télé, la radio, la presse et même sur internet, les candidats sont partout pour parler de leurs visions d'un Cameroun meilleurs. On ne peut pas passer dans un lieu et les entendre sans s'arrêter un peu pour écouter" affirme monsieur Mathieu Nkongang, un commerçant. Les candidats cherchent à convaincre le peuple mais selon certains électeurs, leurs choix seront influencés par plusieurs paramètres. La réalité des projets promit lors des campagnes doit être effective quand le candidat sera élu "je ne veux pas voter un candidat à l&#

Cameroun: sur le fil des tensions

Les Policiers armés le visage renfrognés en bordure de route, parfois le grondement des hélicoptères ou le bruit des sirènes des voitures de polices qui filent sur la route pour une destination inconnue. Telle sont les images qui ressortent en ce moment au Cameroun. La population vit dans la crainte d'une guerre. De simple bruit, feu ou cris sont amplifiés. "Dans la nuit du 6 octobre, j'ai entendu des bruits et tellement eu peur que j'ai laissé mon lit pour me couché au sol. Au cas où si on guette par ma fenêtre on ne me verra pas" confit une étudiante qui habite le quartier Cradat à Yaoundé. Selon certains Camerounais, la peur est présente au point que pour sortir de chez eux ils doivent d'abord vérifier si les autres le font. Les postes radios sont allumées 24h/24h pour ne pas rater une miette sur le déroulement des élections ou sur des informations qui pourrait alerter l'opinion publique. "Ma radio reste allumer tous ces jours pour que je puisse ê